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Louis Niedermeyer

(Nyon 1802 - ... 1861)

Jusqu'� ce jour, le nom de Niedermeyer, n� � Nyon (Suisse) le 27avril 1802 mais fran�ais selon l'article 22 de la loi des 9 - 15 d�cembre 1795, restait presque uniquement li� � celui de l'Ecole de Musique religieuse Niedermeyer qu'il avait fond�e � Paris en 1853 et d'o� �tait sortie une pl�iade d'organistes et de ma�tres de chapelle parmi lesquels Gustave Lef�vre (qui avait �pous� en 1865 Eulalie Niedermeyer, fille a�n�e du Fondateur et qui devint son successeur � la direction de l'�cole jusqu'en 1910), G. Faur�, E. Gigout (autre gendre de Niedermeyer), A. Messager et A. P�rilhou.

El�ve � Vienne de Moschel�s pour le piano, Niedermeyer travaille ensuite � Rome avec V. Fioravanti puis Naples avec Zingarelli avant de se fixer en 1823 � Paris. C'est � Paris qu'il fait repr�senter, sans toutefois rencontrer beaucoup de succ�s, ses op�ras Stradella (1837), Marie Stuart (1844) et La Fronde (1853). Mais c'est avec sa m�lodie sur Le Lac de Lamartine que Niedermeyer devient c�l�bre. Toutefois, en dehors de messes parfois exhum�es � l'occasion d'un concert spirituel ou de la m�lodie sur Le Lac, peu de musiciens avaient une quelconque id�e de son oeuvre.

Or, La Ma�trise (devenue par la suite Grande Ma�trise), p�riodique de musique religieuse que ce musicien avait fond� en 1857 avec Joseph d'Ortigue, r�v�le, parmi de nombreux motets et/ou pi�ces de diff�rents auteurs d'�poques vari�es (Palestrina � Schmitt), une s�rie de pi�ces pour Grand Orgue.

A raison d'une livraison par mois sur une p�riode de deux ans, ces pi�ces t�moignent de l'�tonnant �criture de Niedermeyer pour cet instrument, � une �poque o� peu de compositeurs, � l'exception de Bo�ly, A. Chauvet, G. Schmitt, concentrent leurs efforts sur la p�dale, se montrant ainsi capables de d�velopper sur trois port�es des �vocations ambitieuses ou un contrepoint savant. C'est dire l'int�r�t de ces pi�ces qui cultivent tour � tour l'expression sensible et un n�o-classicisme � la base de l'enseignement rigoureux dispens� � l'Ecole Niedermeyer. Les sources provenant de La Ma�trise ont �t� soigneusement examin�es en dehors de tous manuscrits dont les documents d'archives ne portent pas trace.

Quoique protestant par ses origines, Niedermeyer s'est aussi int�ress� � la musique religieuse catholique et a tent� de "formaliser" l'accompagnement du plain-chant pour les offices en publiant, en collaboration avec J. d'Ortigue, un Trait� th�orique et pratique de l'accompagnement du plain-chant (1857) et, peu de temps avant sa mort le 13 mars 1861, un Accompagnement pour orgue des offices de l'�glise.


R�dig� par Publimuses

 

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